Tenant du titre, le Paris SG doit s'imposer contre Lens pour son entrée en lice en 32e de finale de la Coupe de France dimanche et clore ainsi une première partie de saison réussie en Ligue 1 et ratée en Ligue des champions.
D'humeur badine, Luis Enrique, l'entraineur des champions de France en titre, s'est d'abord installé parmi les journalistes pour sa dernière conférence de presse en 2024, lui qui exècre d'ordinaire l'exercice imposé.
Avant le déplacement de ses joueurs dans le Nord dimanche (21h00) pour leur dernier match de l'année, l'entraineur parisien estime qu'il dispose de nombreux motifs d'espoir pour réussir sa seconde partie de saison.
"Je suis content du rendement de l'équipe", expliquait Luis Enrique mercredi soir après la victoire du PSG à Monaco 4-2 en match avancé de la 16e journée de L1. "On mérite beaucoup plus de points en Ligue des champions mais on l'accepte. Pour le reste, je suis ravi. On n'est pas dépendant de un, deux ou trois joueurs. On est un bloc, jeune, qui a envie de s'améliorer".
En championnat, Paris survole la Ligue 1 et compte avant la trêve de Noël dix points d'avance sur Marseille et Monaco, ses deux poursuivants.
Inefficaces en C1
Si l'entraineur espagnol assure que "le championnat n'est pas joué", il est difficile d'envisager ce qui pourrait empêcher le club de conquérir son 13e titre en fin de saison.
Paris aura pourtant tangué entre septembre et janvier notamment à cause de son parcours chaotique en Ligue des champions où l'équipe occupe la 25e place du classement de la phase de ligue, potentiellement éliminée avant les barrages, à cause de deux petites victoires en six rencontres.
Il lui reste deux rencontres, face à Manchester City et Stuttgart, pour parvenir à se hisser en phase finale, un minimum pour le club, même si la C1 n'est pas l'objectif N.1 de ses dirigeants cette saison.
Il faudra pour cela que le PSG règle enfin ses problèmes d'efficacité offensive, pointés tout au long de la première partie de saison.
Aucun attaquant n'est pas parvenu à endosser le rôle de faux numéro 9, maillon essentiel dans le système imposé par Luis Enrique.
Tous pourtant gardent officiellement la confiance de leur entraîneur, qui l'ouverture du marché des transferts arrivant, a affirmé samedi n'"avoir aucune urgence, aucun besoin (pour recruter)", être "très content avec l'effectif, meilleur que l'an dernier", mais concédé néanmoins que "chaque fois qu'il y a une période de transferts, il faut être attentif" et que "s'il y a une possibilité d'améliorer l'effectif, alors nous verrons".
Osimhen sur les radars
Si son effectif lui convient, deux joueurs, l'attaquant Randal Kolo Muani et le défenseur Milan Skriniar, qui ne rentrent plus dans ses plans, pourraient pourtant quitter la capitale cet hiver.
Pour remplacer l'international français, à la peine depuis le début de saison avec le maillot parisien, le PSG songerait au buteur nigérian de Galatasaray, Victor Osimhen.
Sondé samedi sur la potentielle venue du Super Eagle, Luis Enrique a retrouvé ses vieux réflexes en balayant la question d'un sec: "je ne parle pas des joueurs qui ne sont pas au club".
Ce qui y sont vont de mieux en mieux alors que l'infirmerie a souvent été pleine en début de saison, à l'exception du gardien Gianluigi Donnarumma, blessé gravement au visage par Wilfried Singo mercredi à Monaco et qui va travailler "en salle" jusqu'à la fin de la semaine.
L'Italien ne sera pas du déplacement à Lens, Matvey Safonov se voyant là offert une nouvelle chance de briller dans les cages parisiennes en son absence.
Le PSG enregistre par contre le retour de Nuno Mendes lors du 32e de finale de Coupe de France.
Après Lens, les joueurs bénéficieront de quelques jours de repos avec un programme personnalisé. Il se retrouveront pour préparer le Trophée des champions le 5 janvier prochain à Doha contre Monaco.